"Les Vieux fourneaux" : un casting 4 étoiles pour une comédie en demi-teinte

Comédie dramatique

Le trio de vieux briscards est accompagné d’Alice Pol, avec Henry Guibet et Myriam Boyer qui font plaisir à voir. Tous sont fidèles aux dessins de Cauuet, mais l’énergie n’est pas là.
Pierrot, Mimile et Antoine qui se connaissent depuis l’enfance voient remonter à la surface une histoire de leur jeunesse durant l’Occupation dans le Tarn. Sur une bonne trame, l’installation de l’intrigue prend trop de temps et la suite est mal ficelée. Jusqu’à une révélation qui fait basculer la comédie dans le drame, mais on sent le vent venir.

Marionnettes

A la réalisation, Christophe Duthuron s’assaye au burlesque avec Pierre Richard, au flegme de Mr. Eddy, et au jeu de Roland Giraud. Mais sans direction, la sauce ne prend pas. Personnage central de l’intrigue, Sophie (Alice Pol) est marionnettiste ce qui donne lieu à une belle séquence d’animation où est donné le fin mot de l’histoire.

C’est le meilleur du film, son visuel recoupant le sujet : nous sommes tous des marionnettes, le tout étant d’en sortir. Mais le rythme, essentiel à la comédie, fait défaut à ces "Vieux fourneaux" qui ne prennent pas.

LA FICHE

Synopsis : Pierrot, Mimile et Antoine, trois amis d’enfance de 70 balais, se retrouvent pour les obsèques de Lucette, la femme d’Antoine. Antoine tombe par hasard sur une lettre qui lui fait perdre la tête. Sans fournir aucune explication à ses amis, il part sur les chapeaux de roue depuis leur Tarn natal vers la Toscane. Pierrot, Mimile et Sophie, la petite fille d’Antoine enceinte jusqu’aux dents, se lancent alors à sa poursuite pour l’empêcher de commettre un crime passionnel… 50 ans plus tard !